On trouve aujourd’hui sur le web de nombreux articles sur l’aventure au féminin, ainsi qu’une multitude de conseils pour voyager en tant que femme seule. Je suis heureuse de m’apercevoir que de plus en plus de filles osent enfiler leur sac à dos, et prendre le large. Je suis cependant toujours surprise de voir que pour beaucoup de personnes il serait plus difficile, voire plus dangereux, pour les femmes que pour les hommes de partir en voyage.
Après sept ans de tour du monde, principalement en auto-stop, ce n’est pas mon ressenti. Sur la route, je ne me suis jamais sentie plus fragile qu’un homme, ni moins débrouillarde. Je ne pense pas non plus qu’il soit ici question de courage. D’après mon expérience, qui reste bien sûr tout à fait personnelle, j’ai connu beaucoup plus de désagréments en France qu’à l’autre bout du monde. Être une femme est loin d’être un désavantage, et croyez-moi, nous sommes toutes autant capables de réaliser de grandes aventures. Afin de rassurer certaines d’entre vous m’ayant écrit dernièrement, j’ai pris le temps de rédiger ce guide complet pour voyager lorsque l’on est une femme, et j’ai bien sûr mis l’accent sur le voyage en solo…
Oser voyager en tant que femme seule
L’une des grandes difficultés rencontrées par la plupart des filles qui aimeraient voyager en solo, mais qui n’osent pas, est très certainement celle de ne pas savoir comment se débrouiller. Il faut dire que bien souvent, l’entourage n’est pas très rassurant, et les questions angoissantes fusent. Tu n’as pas peur ? Tu ne trouves pas que c’est dangereux ? Comment vas-tu faire si tu te perds ? Etc…
Loin de moi l’idée de blâmer nos proches, qui s’inquiètent affectueusement pour nous : ce sont toujours les faits divers violents qui sont médiatisés, et non les belles rencontres. C’est pourquoi, nous devons avant tout apprendre à lutter contre les idées toutes faites. Non, il n’est pas dangereux de voyager, à compter que l’on fasse preuve de bon sens. Ne soyons pas une éponge qui absorberait les angoisses des autres, mais tentons de prendre du recul.
Il est vrai que peu de personnes sortent de leur zone de confort du jour au lendemain. Ainsi, je vous encourage à prendre tout le temps qu’il vous faut pour vous préparer en amont, car mieux vous serez informée, plus vous vous sentirez rassurée. Prenez confiance en vous, apprenez à compter sur vous-même, mais également sur autrui car sachez-le, le monde est rempli de belles personnes.
Check-list du premier voyage en solo
Passons maintenant aux choses pratiques, surtout si c’est votre première aventure ! Je vous invite à suivre dans les grandes lignes les étapes qui suivent, avant votre départ, afin de ne rien oublier.
- Choisissez votre destination et renseignez-vous à l’avance sur les us et coutumes. Pour un premier voyage, je ne considère pas qu’il y ait de pays qui ne soit pas recommandable, tous les endroits de la planète méritent que l’on s’y intéresse ! Sachez cependant que d’une région du monde à l’autre, la différence culturelle peut être grande, à vous de voir quelles sont vos limites.
- Si cela vous rassure, n’hésitez pas à planifier à l’avance votre voyage. Au minimum, je vous encourage à réserver votre première nuit sur Booking par exemple, ou sur Agoda si vous partez en Asie. Ainsi, en arrivant vous saurez tout de suite où dormir. Préférez une auberge de jeunesse à un hôtel classique si vous avez un petit budget et si vous souhaitez rencontrer du monde. Vous pouvez choisir de planifier en amont plus de détails (hébergement, restauration, activités…) ou vous laisser une page blanche !
- Inscrivez-vous sur le fil d’Ariane, une plate-forme gouvernementale qui vous informera des démarches à suivre en cas d’incident majeur (tremblement de terre, coup d’état, raz-de-marée…). C’est gratuit et cela ne vous prendra que quelques minutes. En même temps, jetez un œil aux conseils aux voyageurs dispensés par le ministère des affaires étrangères. Ces derniers, souvent alarmistes, sont à prendre avec des pincettes, mais ils ont le mérite de vous informer sur les formalités administratives, les obligations sanitaires, ou encore les arnaques courantes.
- Selon le pays envisagé, pensez à effectuer quelques semaines en avance votre demande de visa : vous ne serez ainsi pas prise de court. De même, je vous recommande vivement de souscrire une assurance-assistance rapatriement, c’est à mon sens indispensable et c’est souvent moins cher qu’on ne le croit ! Enfin, si vous voyagez en dehors de la zone euro, n’oubliez pas d’ouvrir un compte dédié, je vous recommande la carte N26 You qui est à mon sens la plus concurrentielle du marché.
- Une dernière chose : apprenez le vocabulaire de base de la langue locale (bon courage selon votre destination…), et quelques mots d’anglais. Vous pouvez jeter un œil au site Mosalingua si vous souhaitez faire des progrès rapides. Bien communiquer est la clé d’un voyage réussi !
Voyager en sécurité
Se mettre dans les bonnes conditions
Je vous le disais dans mon introduction : je ne pense pas qu’il soit plus dangereux de voyager pour une femme que pour un homme. Cette affirmation, qui n’engage que moi, est le fruit de sept ans de vie nomade, où j’ai eu tout le temps nécessaire pour faire mûrir ma réflexion. Cela dit, ne soyons pas naïves pour autant : partout, il est malheureusement possible de faire des rencontres désagréables.
Afin de limiter au maximum ce type d’interactions, quelques astuces sont à appliquer. Par exemple, apprenez à dire non, et à le dire fermement. Ce conseil peut vous sembler absurde, mais croyez-moi, lorsque l’on voyage pour la première fois, on a souvent tendance à vouloir être sympa avec tout le monde, notamment si l’on est seule. S’affirmer, et s’opposer à notre interlocuteur en lui disant non peut nous demander beaucoup d’énergie. Préparez-vous en avance à cette éventualité, et soyez à l’aise avec le fait de faire respecter vos limites.
Il est également recommandé de porter une tenue adaptée à l’environnement où vous vous trouverez. Une recherche rapide sur le web vous permettra de lister les principales différences culturelles que vous devez connaître : préparez votre bagage en conséquence.
Enfin, je le répète : faites-vous confiance ! Jusqu’à présent, malgré toutes les difficultés que vous avez connues, la vie vous a menée à bon port. Il n’existe aucune raison que cela ne continue pas ainsi… Croyez en vous, et si une décision difficile se présente, faites preuve de bon sens. Ne soyez pas sur la défensive, soyez tout simplement vous-même et tout ira bien.
Laissez-moi vous confier un dernier secret : lorsque vous débuterez votre voyage en solo, soyez sûre que le monde entier vous prendra sous son aile. Je vous l’assure : c’est en redoutant les ennuis que ces derniers risqueraient de pointer leur nez (on appelle cela l’effet Pygmalion, également connu sous le nom de prophéties autoréalisatrices). En d’autres termes, attendez-vous à recevoir le meilleur, et le meilleur se produira !
Savoir se défendre
Il y a très peu de chances pour que vous ayez un jour à vous défendre. Cela dit, si jamais vous vous retrouviez malgré tout dans une situation compliquée, la meilleure chose à faire serait certainement de demander de l’aide autour de vous : arrêtez un inconnu dans la rue, entrez dans une boutique… Cela suffit presque toujours à régler le problème.
J’ai souvent eu des retours de voyageuses qui partaient à l’aventure équipées d’un spray lacrymal. Pour ma part, je ne recommande pas l’usage de cet objet qui pourrait très facilement se retourner contre vous. D’autant plus que la législation diffère selon les pays, et que dans bien des endroits ce type de pulvérisateurs est illégal. Il en va de même en ce qui concerne les couteaux. J’ai souvent dans ma poche un petit couteau suisse, mais ce dernier ne me sert qu’à découper un morceau de pain. Lors d’aventure plus sportives, j’ai voyagé avec des couteaux plus tranchants comme mon Cilaos mais là-encore, il ne s’agissait en aucun cas d’objets de défense. Si vous aviez envisagé de vous équiper d’un spray ou d’un couteau, je vous conseille sincèrement d’y réfléchir à deux fois.
Je comprends que partir seule puisse faire peur. J’ai la chance d’avoir pratiqué le judo puis la boxe quelques années en étant plus jeune, et il est certain que cela me donne beaucoup d’assurance. Peut-être pourriez-vous envisager d’effectuer un stage de self-défense avant votre départ, si la peur de faire une mauvaise rencontre vous tiraille. Parfois, le simple fait d’être suffisamment sûre de soi suffit à éloigner les problèmes.
Les mauvaises rencontres
Il arrive parfois que malgré toutes les précautions prises, les choses tournent mal. Sachant cela, il serait malhonnête de ne pas vous inciter à faire preuve de prudence, lorsque vous voyagez. En France ou ailleurs, aucune région n’est 100% sûre, il faut en avoir conscience.
Si j’ai dû affronter plus de déboires dans ma ville natale – Orléans, que je connais pourtant comme ma poche – j’ai vécu à quelques reprises des moments difficiles à l’étranger. L’idée de cet article n’est pas de pointer du doigt telle ou telle destination, c’est pourquoi je n’entrerai pas dans les détails ici. Laissez-moi seulement vous inviter à prendre soin de vous, en évitant au maximum les situations à risques : ne buvez pas trop d’alcool si vous êtes seule et surveillez votre verre dans les bars, laissez toujours votre sac à dos devant vous et non derrière, exposez le moins possible vos objets de valeur, écoutez attentivement les conseils des habitants qui connaissent mieux que vous leur territoire, et une fois de plus : suivez votre instinct…
Le matériel des voyageuses
L’équipement
Autre point important : il faut veiller à respecter votre morphologie lors de l’achat de votre sac à dos, sinon vous risquez d’avoir vite mal au dos. J’ai testé plusieurs modèles, et je recommande aux femmes qui voyagent en mode backpack le sac Millet Ubic 50+10L, car l’armature est confortable et le maintien est parfait. De plus, une sacoche de sécurité (qui se glisse sous votre pantalon) est indispensable pour ranger discrètement votre passeport, votre carte bleue et votre argent liquide. Laissez dans vos poches uniquement votre petite monnaie pour la journée.
Enfin, je me munis généralement d’une fausse bague de fiançailles. Bien que cette astuce ne fasse pas l’unanimité auprès des voyageuses, elle m’a aidée à sortir de situations désagréables à plusieurs reprises. Si vous suivez ce conseil, prétendez être mariée lorsque l’on vous importune : c’est souvent radical pour retrouver la paix.
Les vêtements
Il n’est pas toujours simple de savoir comment faire son sac à dos lorsque l’on part en voyage, d’autant plus si l’on part dans un pays où les différences culturelles sont grandes. Je vous conseille donc de faire preuve d’organisation. Avant de rassembler vos affaires, regardez sur le net quelles sont les habitudes vestimentaires que vous devrez respecter, et quel sera le climat. Adaptez ensuite votre valise en conséquence.
Petite astuce personnelle, surtout si vous tentez de voyager léger, n’hésitez pas à donner plusieurs fonctions à vos vêtements. Par exemple, choisissez une brassière de sport qui pourra faire office de haut de maillot de bain. Ou alors, munissez-vous d’un long chèche qui vous servira également de paréo, d’oreiller d’appoint ou de baluchon de secours !
L’hygiène et la santé
Prendre soin de soi
Il est parfois difficile de prendre soin de soi lorsque l’on est sur la route : il fait chaud, on transpire, on ne trouve pas de douche tous les jours… Bien sûr, chacune n’a pas la même zone de confort, et nous n’avons pas toutes les mêmes besoins. Voici toutefois quelques conseils que beaucoup pourront appliquer. Tout d’abord, j’utilise ce déodorant solide vegan et 100% naturel. Il est léger, zéro déchet et il m’évite de déposer sur ma peau toute substance chimique (pour en avoir testé plusieurs, c’est celui qui fonctionne le mieux sur moi, avec zéro odeur). De même, j’aime voyager avec un shampoing solide : ainsi aucune bouteille n’explose au fond de mon sac, et en même temps j’évite de consommer du plastique jetable. En plus de cela, le shampoing sec est beaucoup moins lourd qu’un shampoing liquide classique. Au besoin, on peut le ranger dans un petit pot en verre prévu à cet effet.
La trousse à pharmacie
Préparez votre trousse à pharmacie avec soin : vous ne trouverez pas toujours ce dont vous avez besoin lorsque vous serez au bout du monde. Mettez dans votre sac un anti-douleur de type paracétamol, un anti-diarrhéique et un anti-spasmodique. De l’huile essentielle de tea tree vous sera également très utile, ainsi que du baume du tigre, qui sert à presque à tout (maux de tête, toux, douleurs aux ovaires ou au ventre…). Par ailleurs – mais ce n’est pas un objet que j’utilise personnellement – certaines voyageuses se munissent d’un pisse-debout leur permettant, notamment lors de gros événements festifs, d’être à l’aise. Enfin, n’oubliez pas votre pilule contraceptive (prévoyez autant de plaquettes que de mois de voyage).
L’épilation
Certaines questions semblent bêtes, mais méritent tout de même d’être posées ! C’est le cas de l’épilation, pour celles qui n’aiment pas avoir des poils qui repoussent un peu partout… Alors, comment faire lorsque l’on est sur la route ? Là encore, il existe différentes solutions. La plus simple est de se raser, mais ce n’est certainement pas le mieux pour la peau.
Autre possibilité : on trouve sur Internet de petits épilateurs de voyage, que l’on peut utiliser à l’hôtel, c’est très pratique et cela évite de se raser tous les deux jours. Dans le même ordre d’idées, pourquoi ne pas vous rendre dans un institut local, et tester l’épilation à la cire ou au fil ? Sinon, on peut tout à fait avoir des poils : nos corps en sont pourvus naturellement et non, ce n’est pas sale !
Les règles
Comment gérer les règles lorsque l’on est au bout du monde ? Je pense qu’il y a autant de réponses possibles que de voyageuses, mais voici toutefois quelques pistes… Bien évidemment, prendre la pilule en continu n’est pas une option que vous devriez considérer.
Si vous utilisez des serviettes ou tampons jetables, vous en trouverez presque dans tous les pays (peut-être un peu moins souvent pour les tampons). Prévoyez juste un peu en avance et vous n’aurez aucun souci. Si vous êtes une adepte des protections hygiéniques réutilisables, sachez que cela s’accompagne de contraintes. Certes, lorsque nous sommes chez nous, il est toujours facile d’accéder à une salle de bain où nous pouvons laisser tremper ces petits bouts de tissu, mais ce n’est pas toujours le cas en voyage. Ne vous méprenez pas : c’est parfaitement faisable, mais cela nécessite un peu d’organisation. Concernant la coupe menstruelle, c’est pareil : faites en sorte de pouvoir accéder fréquemment à une salle de bain propre, et soyez vigilante avec les bactéries.
La contraception
Qui dit voyage dit souvent rencontres, et bien que je vous encourage à revenir avec plein de beaux souvenirs en tête, je vous mets également en garde : ne rapportez pas dans vos valises une flopée de MST ! Protégez-vous, et prévoyez ce qu’il faut : achetez en France vos préservatifs car les normes ne sont pas les mêmes à l’étranger, et ces derniers peuvent parfois craquer.
Je me répète, pensez par ailleurs à apporter suffisamment de pilules contraceptives avec vous. Il va de soi que seul un préservatif vous empêchera de contracter une maladie, et que prendre la pilule ne vous dispense en aucun cas de vous protéger.
Être une femme à l’étranger
La chance de voyager
J’ai toujours eu le sentiment d’être parfaitement libre, et de pouvoir faire autant de choses que les hommes. Cependant, s’il y a bien une différence qui m’a sautée aux yeux en voyage, c’est la perception qu’ont les autres à ce sujet. Je m’explique : si pour beaucoup de femmes occidentales, voyager seule est aujourd’hui totalement accessible – c’est presque devenu une norme – ce n’est pas le cas dans la plupart des pays du monde.
Un peu partout autour de la planète, des femmes sont contraintes de suivre des règles de vie très strictes, et n’ont pas la chance de jouir de la même liberté. C’est pourquoi je vous incite grandement à vous confronter au monde, en allant à la rencontre d’autres femmes lors de votre voyage. Il est important de réaliser à quel point nous sommes privilégiées, afin de contribuer ensuite à faire évoluer les choses.
Le choc interculturel
Lorsque l’on part à l’autre bout du monde, gérer le choc interculturel peut être difficile, d’autant plus que n’étant pas chez nous, c’est à nous et uniquement à nous de faire l’effort de nous adapter. Dans certains pays, être une femme s’accompagne d’interdictions : ne pas fumer, ne pas boire d’alcool, ne pas flirter, ne pas montrer certaines parties de son corps…
Même lorsque l’on fait preuve d’une grande ouverture d’esprit, il est parfois compliqué de se plier à ces contraintes, qui peuvent être mal vécues. Mieux vaut donc se préparer mentalement à ces différences, afin d’en digérer à l’avance tout ressentiment potentiellement négatif.
Apprendre à être seule
Tromper l’ennui
L’une des raisons qui empêchent beaucoup de voyageuses de partir est la crainte de s’ennuyer. C’était d’ailleurs l’une de mes plus grandes peurs avant d’entreprendre mon tour du monde. Se retrouver seule, face à soi-même, n’est pas une chose évidente surtout lorsque c’est la première fois.
Il est pourtant facile d’échapper à la solitude. Tout d’abord sachez qu’en voyage, vous ne serez jamais vraiment seule. Il existe mille façons de rencontrer de nouveaux amis en cours de route, comme en faisant du Couchsurfing (un réseau d’hébergement entre voyageurs), en allant sur Women welcome women (pareil mais pour les femmes), en s’inscrivant à des free walking tours (des groupes de découverte des grandes villes à pied)… De plus, c’est souvent l’occasion de découvrir que l’on peut être une parfaite compagnie pour soi-même.
Lisez, écrivez, marchez, photographiez, faites-vous plaisir, et surtout échangez avec celles et ceux que vous aurez la chance de croiser : l’ennui n’existe que si nous le laissons nous surprendre.
Se débrouiller par soi-même
Autre point redoutable : partir seule, c’est aussi devoir compter uniquement sur soi, et cela s’apprend avec le temps. J’ai commencé à ne plus avoir peur de prendre de mauvaises décisions lorsque j’ai compris la chose suivante : si je me trompais, ou si je me perdais, ce ne serait finalement pas si grave. Aujourd’hui, j’irais même plus loin en disant que c’est en quittant les sentiers battus et en acceptant les imprévus que voyager devient fascinant.
Peu importe que vous visitiez ou non ce site touristique où la foule s’entasse, au contraire, perdez-vous dans de petits villages où personne ne va… Voyager, c’est sortir de sa zone de confort, accepter les aléas de la vie, et prendre les choses de façon positive. Ne cherchez pas à éviter les problèmes à tout prix, mais ayez confiance dans vos facultés à pouvoir les régler. Les solutions surviennent toujours au bon moment, croyez en vous et en votre bonne étoile !
”Derrière une femme qui réussit, il y a toujours elle-même.
Voyager seule en tant que femme, autres ressources
Quelques livres
Je vous conseille un guide pratique rédigé par Marie-Julie Gagnon, qui rassurera toutes celles qui n’osent pas se lancer : Le voyage pour les filles qui ont peur de tout, ainsi qu’un récit d’aventure vécue sur le célèbre Pacific Crest Trail (1700km à pied), intitulé Wild et écrit par Cheryl Strayed (ce dernier a donné lieu au film du même nom).
Autres articles du blog
J’ai regroupé dans un dossier complet l’intégralité de mes conseils aux voyageurs. Vous y trouverez, entre autres, toutes les infos pratiques pour préparer un road trip, faire du camping ou encore voyager en étant végétarienne. Si vous avez des questions que je ne traite pas sur le blog, faites-le moi savoir !
Blogueuses à découvrir
Parmi tant d’autres, voici 3 blogueuses voyage qui sauront vous transmettre beaucoup d’inspiration sur le voyage en solo et au féminin : Lucie de Voyages et vagabondages, Adeline de Voyages etc et Florence alias Le monde sur le pouce.
J’espère que ce dossier sur le voyage au féminin vous aura fait pousser des ailes ! En tout cas, si vous devez n’en retenir qu’une chose, j’aimerais que ce soit cela : si d’autres le font, pourquoi pas vous ? Vous êtes tout à fait capable de réaliser de grandes aventures, même si vous ne le savez pas encore. Voyager seule vous enseignera cette chose simple mais primordiale : vous êtes une personne formidable, pleine de ressources et d’aptitudes, bien que peut-être encore dissimulées. Si vous ne me croyez pas, lancez-vous à la quête de vous-même, dans cette incroyable chasse aux trésors dont vous ressortirez à coup sûr grandie. Vous vous en apercevrez très vite : tout ira bien !
Enfin, si vous avez d’autres conseils à donner aux futures voyageuses, je vous invite à laisser un petit commentaire ci-dessous, cela aidera sûrement certaines lectrices à sauter le pas…
Cet article, disponible gratuitement, a nécessité de nombreuses heures de travail. Il comporte des liens d'affiliation qui me permettent de faire vivre le blog, sans pour autant augmenter le prix des produits. Par ailleurs, si ce dossier vous a aidée à partir voyager, libre à vous de me remercier en cliquant sur le bouton qui suit. Par avance, merci !
Je recommande vivement ces deux communautés de couchsurfing pour les voyageuses :
Host a Sister – Groupe Facebook où les femmes du monde entier peuvent trouver un logement.
Travel Ladies – application mobile connectant les femmes qui souhaitent voyager avec d’autres femmes qui souhaitent les héberger
Merci pour tes recos 😉
Bonjour ,un grand merci pour ton article très intéressant, j’y vois déjà plus clair pour préparer mon futur voyage en Nouvelle-Calédonie.
Hello ! Je suis un homme, mais j’ai quand même cliqué sur l’article 😉 J’ai effectué une traversée de l’Asie en 2018 et en effet, il y a de plus en plus de femmes qui voyagent seule. Et tant mieux. Il y a aussi bcp de femmes asiatiques qui viennent voyager seules en Europe. Peut-être même plus que d’hommes.
Concernant le danger, c’est avt tout une question d’attitude plus que de sexe il me semble. Comme j’aime le dire, 10 % des voyageurs attirent 90 % des ennuis. Homme ou femme, il faut se fondre dans la masse dans la mesure du possible et ne pas choquer les gens, dont les mœurs et la tolérance varient d’un pays à l’autre. Toutefois, certains pays exigent un peu plus de précautions quand on est une femme, ne nous voilons pas la face. Même si, comme tu dis, on peut se faire agresser aussi bien à Paris qu’à Mumbai. D’ailleurs, pour ceux et celles qui hésitent par peur, sachez que les grandes villes asiatiques sont globalement plus sûres que la plupart des capitales européennes. En général, quand qqn veut te dépouiller, il emploiera plutôt la ruse (ou l’arnaque) plutôt qu’un couteau ou la menace.
Bonus:
– un sifflet microscopique mais puissant qui a l’air d’un bijou, discret autour du cou
– s’entraîner à serrer le frein à main en tant que passagère, donc de la main gauche, pendant que la voiture roule. Ca ne m’est arrivé qu’une fois de devoir le faire en 25 ans de stop, et je ne vous raconte pas les minutes de d’adrénaline et de délibération qui ont précédé l’action. Autant être sûre de son coup à l’avance.
Super article! Ouiiii, lancez-vous, les filles! Je rejoins Astrid, si vous ne savez pas par où commencer, faites des arts martiaux, ça éloigne les loustics.
Petite remarque sur la contraception: la pilule était à la base faite pour être prise en continu, mais apparemment les femmes de l’époque préfèraient continuer à avoir leurs règles… Il n’y a aucune contrindication à le faire, c’est même recommandé en particulier pour celles qui souffrent trop. Mais cest vrai que quelques saignements inopportuns peuvent apparaître. Perso, j’ai tranché. Avec les horaires souvent irréguliers dûs au voyage, j’emporte plutôt quelques pilules du lendemain à la place, juste au cas où.
En complément dans ma trousse à pharmacie, j’ai:
– des comprimés d’Angocin, quand on sent une cystite venir
– des unidoses de gel toilette intime si ça commence à à démanger
– des unidoses de liquide physio pour les yeux en cas de tempête de poussière. De façon générale, c’est une bonne idée de ne pas se laver les yeux / le visage ou les parties intimes avec de l’eau pas nette. Leçon apprise à la dure, je n’utilise plus que de l’eau filtrée avec ma Lifestraw. Si vraiment pas moyen, un conseil contrintuitif mais efficace: faire pipi juste après le lavouillage, pour éviter que les bactéries restent à l’entrée.
Comme les médocs, c’est le genre de truc dont on ne sert jamais et on se dit que ça nous alourdit…jusqu’au jour où on est bien content de les avoir.
Dans le genre objets multiusages:
– une balaclava. Remplace écharpe et/ou bonnet et te permet d’entrer dans églises orthodoxes et mosquées. Au pire, une hoodie peut bien servir aussi.
– un sarouel: moins besoin de le laver vu que l’entrejambe ne le touche pas, ce qui veut dire aussi moins de risques de candidoses vu que ça respire, et enfin moins de piqûres de moustiques! Le style MC Hammer/yoga est sympa 🙂
– une robe d’été ultralégère en remplacement d’une serviette de bain. Sèche illico et moins encombrant. Peut aussi faire office de nuisette. Comme j’en ai plusieurs je fais un roulement « serviette »> « robe de jour »> « nuisette »> lavage
– un stick de baume à lèvres me convient aussi comme crème de visage, mais les peaux sont toutes différentes. Alternative, une crème solaire à base d’eau.
– du désinfectant sans alcool ou une lingette rince doigts peut à l’occasion remplacer du déo.
Un petit tuyau pour encore un peu de sécurité supplémentaire: si vous faîtes du couchsurfing, c’est bien d’avoir un contact (soyez bien sûre d’avoir un numéro de téléphone, qui plus testé quelques jours avant) avec une autre personne dans la ville, quitte à juste aller prendre un café / faire une balade avec elle avant d’aller dormir chez votre hôte. Si ce dernier n’est pas net, ça peut vous sauver d’une nuit d’angoisse. Et puis soyez sympa pour vos consoeurs, laissez des références négatives si votre expérience a été mauvaise, et neutres si vous avez eu un bad feeling. Oui, je sais, ça veut potentiellement dire que vous vous en prendrez une négative en retour, mais dites-vous bien que dans 9 cas sur 10, elle parlera d’elle-même 😉
Splendides photos et conseils judicieux
Bons voyages Mesdames !
Suivez le guide …