Découvrir la Loire, de sa source (au Mont Gerbier-de-Jonc) à son estuaire (Saint-Nazaire) : un projet bien ambitieux ! En effet, le fleuve regorge de merveilles, sur les 1000 kilomètres de méandres et de bancs de sable qui le composent. Il me semble impossible de déceler tous les joyaux cachés de ce cours d’eau, qui est par ailleurs le plus long et le plus sauvage de France. Cependant, quelques blogueurs voyage se sont prêtés au jeu et ont accepté de partager avec nous une expérience vécue sur les bords de Loire, qui les a marqués. Voici donc leurs coups de cœur, qui m’ont donné envie de découvrir la Loire, ce fleuve que j’aime tant, d’un peu plus près, en parcourant durant l’été 2020 l’intégralité du GR3…
Le Mont Gerbier-de-Jonc, la Loire à ses pieds :
C’est en Ardèche, au pied du Mont Gerbier, que la Loire prend sa source. Enfin, ses sources ! Car il faut le savoir, il n’y a pas une, mais trois sources de la Loire qui sont toutes au pied du mont : l’authentique, la véritable, et la géographique. Le sentier des sources de la Loire permet de les découvrir lors d’une randonnée de 1h30 et de 3 kilomètres environ. Pour ma part, j’ai pu voir la véritable et la géographique et c’est fou de se dire qu’au bout du chemin, il y a la Loire !
Tant que vous êtes dans le coin, bien sûr, faites la randonnée sur le Mont Gerbier ! Le dénivelé est faible, 145 mètres, mais bien raide et très caillouteux ! Cependant, de là-haut, vous aurez un panorama magnifique sur les Monts d’Ardèche. Pour en savoir plus sur cette randonnée, n’hésitez pas à consulter mon article.
Le saviez-vous ? Le Mont Gerbier se trouve sur la ligne de partage des eaux. Cela signifie que lorsqu’il pleut, la pluie va aller soit vers la Méditerranée si elle tombe sur le versant nord, soit vers les sources de la Loire et l’Atlantique si elle tombe sur le versant sud.
Mali, du blog Un pied dans les nuages
Les gorges de la Loire, méandres et châteaux
Les gorges de la Loire, dans le département du même nom (le 42, chef-lieu Saint-Étienne), m’ont fait l’effet d’une perle méconnue : pourquoi est-ce que je n’avais jamais entendu parler de ce merveilleux corridor, où une nature bucolique et boisée, remplie de petites vaches, de fleurs et de forêts, s’allie au génie de l’architecture, avec châteaux spectaculaires, villages perchés et belvédères inoubliables ?
J’ai adoré remonter le temps à la forteresse médiévale de Grangent, située sur un îlot au milieu de la Loire. À Saint-Victor-sur-Loire, la vue sur les méandres du fleuve est éblouissante, tout comme à Saint-Just-Saint-Rambert, où on monte au sommet du donjon au cœur d’un village rempli d’artisans, d’artistes et de petits producteurs.
Mon coup de cœur, c’est sans doute le saisissant château de la Roche, ancré sur son piton rocheux au milieu des eaux, où le XIXème siècle ré-imagine un Moyen-Âge de conte de fées. Pour un peu d’adrénaline, on remontera enfin jusqu’au colossal barrage de Grangent, où la Loire se précipite de 55 mètres de haut dans un rugissement assourdissant !
Alexandra, du blog Itinera Magica
Découvrir la Loire et le Roannais en famille :
Après l’avoir croisé plusieurs fois à travers l’Ardèche et la Haute-Loire, c’est dans le département de la Loire que nous avons eu vraiment l’occasion de côtoyer le fleuve français éponyme. À travers le territoire du Roannais (dans les environs de la ville de Roanne), nous avons vraiment pris le temps d’explorer ce cours d’eau majestueux sous toutes ses coutures, tout en partageant de nombreuses expériences en famille. Voici donc cinq d’entre elles qui nous ont le plus marqués et qui me semblent incontournables si vous passez par là :
- Le château de la Roche : un écrin posé au milieu de l’eau, embellissant la Loire tel un conte de fées. Un joyau à découvrir absolument !
- Le Pêt de l’Âne : un panorama splendide sur les méandres de la Loire à un endroit où le fleuve forme une belle boucle.
- Le Lac de Villerest : pour flâner au bord de l’eau, en promenade le long du fleuve, ou les pieds dans l’eau quand il fait chaud.
- Le barrage de La Tache : c’est en bifurquant vers l’un des nombreux affluents de la Loire que vous tomberez sur l’un des plus vieux barrages de France. Un petit détour que je vous recommande !
- Saint-Jean-Saint-Maurice : pour admirer l’une des belles vues sur la Loire du haut de sa tour, tout en profitant des ruelles pittoresques du village.
N’hésitez pas à aller lire l’article complet ou à regarder notre vidéo pour découvrir un peu plus de ce petit bout de Loire.
Max, du blog Les Zed
Activités culturelles et plein air dans la Nièvre :
La Nièvre est un département traversé par l’un des derniers fleuves sauvages d’Europe : la Loire. C’est là où je suis née et où j’ai grandi. Je suis toujours heureuse de retrouver l’accueil chaleureux des nivernais et les bons produits du terroir. J’aime profondément ce territoire, méconnu des français, qui a tant à offrir aux amoureux de la nature…
Tout d’abord commençons la visite par Nevers, la capitale administrative de la Nièvre, que vous pouvez rejoindre facilement en train depuis Paris ou Clermont-Ferrand (direct). J’aime beaucoup me balader à Nevers car je trouve le centre-ville charmant avec tous ses bâtiments en pierre et ses maisons à colombages. À ne pas manquer : le palais Ducal, la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, la porte du Croux avec son joli jardin et la visite de la faïencerie Georges qui nous a bluffés par ses créations modernes ! Si le soleil est au rendez-vous, on vous conseille une balade sur les bords de la Loire. L’été, il y a même une petite guinguette, c’est l’endroit idéal où passer sa fin d’après-midi.
Ensuite, pour les amoureux de la nature on vous propose une sortie avec le guide naturaliste Christophe d’Instant Nature. Personnellement nous avons testé et approuvé sa sortie pour découvrir des plantes comestibles vers le Bec d’Allier, un endroit magnifique où se rencontrent la Loire et son affluent l’Allier.
Enfin, on ne peut que vous conseiller une soirée sur la Loire avec Sébastien et Mignonnette (sa toue cabanée), au départ de la Charité-sur-Loire. Au programme : navigation sur la Loire pour découvrir son histoire, sa faune et sa flore, tout en dégustant un apéro local. Puis stabilisation du bateau pour dîner en regardant le coucher du soleil. Vous pouvez même prolonger le plaisir en passant la nuit sur le bateau.
Audrey, du blog Refuse to hibernate
Sancerre, côté nature :
On connaît Sancerre pour son vin et ses vignes. Juché sur son promontoire et cerné de vignes, c’est vrai que le petit village de Sancerre a un charme fou. Il faut venir en automne, durant les vendanges, pour voir les feuilles rougir et la vigne embraser les coteaux de la Loire.
Mais avec la Loire à proximité et les forêts voisines, c’est aussi l’occasion de découvrir la faune locale. Le brame du cerf vaut vraiment le déplacement. L’expérience est inoubliable. À la nuit tombée, on pénètre au cœur de la forêt pour écouter se répondre les cerfs en rut. Il y a des sons comme ça qu’il faut avoir entendu une fois dans sa vie. Une plainte sortie tout droit du fond des âges…
Sur l’eau, une randonnée en canoë permet d’observer d’autres espèces, à commencer par les castors et leurs terriers à fleur d’eau. Et pourquoi ne pas passer la nuit sur l’une des îles de la Loire, autour d’un feu de camp, de quelques crottins de Chavignol et d’un coup de Sancerre blanc ? Ambiance garantie autour du feu de camp et bivouac trois étoiles pour une journée mémorable !
Mathieu, du blog Les voyages de Mat
En vélo, du pont de Gien au pont-canal de Briare :
De Gien à Briare en voiture, le paysage est relativement inintéressant. Sur 10 kilomètres, on roule vite, sur une route dangereuse pour les cyclistes, sans jamais voir la Loire. C’est la route que j’ai empruntée toute ma vie, jusqu’à ce que j’enfourche un vélo…
De l’autre côté du fleuve, les deux centres-villes sont reliés par la Loire à vélo. À Gien, on traverse d’abord la Loire sur le vieux pont en pierre, construit au XVIIIe siècle, puis direction Saint-Martin en restant le plus près possible de la Loire. Mais rapidement on s’éloigne, une petite infidélité au fleuve pour traverser des villages, longer de belles maisons, grimper jusqu’au village de Saint-Brisson. Ensuite, doucement, on redescend, les champs d’un côté, la forêt de l’autre, sur une route où aucune voiture ne pourra venir vous déranger. Toutes les dix minutes se présente aux yeux une halte parfaite pour un pique-nique. Si des lamas et des alpagas vous saluent, c’est que vous n’êtes plus très loin. Un virage, une derrière montée et on arrive face au pont-canal. L’itinéraire va à gauche, mais nous aimons nous échapper légèrement sur la droite pour pique-niquer au bord de l’eau.
Et enfin, on retrouve la Loire ! Sous le pont-canal, elle n’a plus du tout la docilité qu’elle prétend à Gien. Ses berges non occupées la laissent librement gonfler au rétrécir, au fil des saisons.
PS : Ne faites pas demi-tour de suite, de l’autre côté du pont, toujours le long du canal, se trouvent les meilleurs macarons de la région !
Tiphanya, du blog Avenue Reine Mathilde
Découvrir la Loire durant son festival, à Orléans :
Je suis née à Orléans et j’y ai vécu toute mon enfance, autant vous dire que la Loire représente à mes yeux bien plus qu’un simple fleuve : ces eaux scintillantes, mais mystérieuses, font partie de moi. Et ceux qui sont de la région ne me contrediront pas : nous portons tous un petit bout de Loire en nous. Ainsi, aucun Orléanais ne pourra s’empêcher de commenter le niveau d’eau du fleuve, jugé un jour bien bas, mais trop haut le lendemain – il faut dire que les crues extraordinaires qu’a connu la ville au XIXème siècle ont marqué les esprits sur plusieurs générations.
Grandir à Orléans, c’est longer les rives ligériennes chaque dimanche après-midi. Après un repas souvent trop copieux, il n’est pas rare de voir les habitants du coin effectuer leur promenade digestive dominicale, bras dessus, bras dessous, sourire aux lèvres. C’est pourquoi nous connaissons tous par cœur les moindres recoins des berges de la Loire.
Vous l’avez compris, être Orléanais, c’est ressentir une attache toute particulière pour ces eaux vives, qui habitent le cœur de chacun d’entre nous. Il vous suffit d’ailleurs de nous rendre visite durant le festival de Loire : vous vous apercevrez vite de l’enthousiasme avec lequel nous célébrons la magie du fleuve ! En effet, tous les deux ans et durant cinq jours, les quais de la ville accueillent le plus grand rassemblement de marine fluviale d’Europe, mettant ainsi à l’honneur toute la tradition batelière ligérienne. Un évènement à ne pas manquer si vous souhaiter découvrir la Loire sous un autre regard !
Astrid, du blog Histoires de tongs
Saint-Dyé-sur-Loire, port de Chambord :
Je vis sur la route depuis quelques années, et j’ai donc quitté ma région natale. Entre temps, ma famille a déménagé à Saint-Dyé-sur-Loire. C’est dans ce village d’un millier d’âmes environ, situé dans le Loir-et-Cher, que je pose désormais mes valises entre deux aventures.
Si vous souhaitez découvrir la Loire et visiter la région, je vous conseille vivement de faire halte dans cette jolie bourgade, que l’on nomme par ailleurs le « port de Chambord ». En effet, lors de la construction du célèbre château, c’est ici qu’étaient déchargées les pierres nécessaires à l’édification de ce dernier, avant d’être transportées jusqu’à Chambord avec l’aide de chevaux, six kilomètres plus loin. Ma famille tient du reste une chambre d’hôtes à Saint-Dyé-sur-Loire, où vous êtes les bienvenus.
Après vous être dégourdis les jambes dans l’immense parc du château, vous pourrez prolonger votre promenade sur les rives de la Loire, une paire de jumelles à la main à la recherche d’aigrettes, de sternes ou de pics épeiches, avant d’aller visiter la maison de la Loire. Terminez la journée en beauté, avec un verre de Cheverny à la main, assis en terrasse de l’un des troquets du village !
Astrid, du blog Histoires de tongs
Blois, patrimoine naturel et culturel d’exception :
Charmante ville des bords de Loire, Blois domine paisiblement le fleuve. Si je connais cette ville comme ma poche, c’est parce que j’y ai grandi. Petite, je me souviens que j’adorais observer les maisons à colombages, comme sorties d’un autre temps, qui parsèment la ville. Je dévalais les ruelles et escaliers, manquant de trébucher sur les pavés de ces jolies rues piétonnes qui mènent à la ville haute, qui offre de si beaux points de vue sur la Loire.
Adolescente, j’ai découvert une ville dynamique et engagée, qui place la culture au cœur de sa politique locale. Loin d’être une ville endormie, toute l’année, Blois s’anime au rythme des évènements et des festivals qui parsèment sa vie culturelle.
Aujourd’hui, je prends plaisir à redécouvrir la ville et ses alentours, me passionnant pour son château et son histoire, pour les superbes paysages que l’on découvre en se promenant sur les rives de la Loire.
En cheminant dans la ville, on aperçoit à chaque pas un nouveau détail sur les magnifiques façades Renaissance de Blois. On découvre un nouveau point de vue, offrant un splendide panorama sur la Loire. Blois, ville douce mais vivante, mérite assurément un détour pendant votre voyage sur la Loire. Pour en découvrir tous les recoins, n’hésitez pas à consulter notre article pour visiter Blois et ses alentours.
Marie, du blog Perspectives de voyage
Le Val de Loire, entre Blois et Tours :
Sur les 1000 kilomètres de la Loire, il y a bien des endroits qui méritent le détour. Je vais vous parler du Val de Loire et notamment de la partie qui s’étend de Blois à Tours. C’est ici que l’on trouve les plus célèbres des châteaux de la Loire comme ceux de Chambord, Chenonceaux, Blois ou encore Amboise. Et j’en passe !
Très souvent, on associe cette région aux seules visites de châteaux. Bien évidemment, si vous avez l’occasion de passer quelques jours dans la région, visiter un ou plusieurs châteaux est incontournable. Mais il serait bien dommage de limiter cette partie de la vallée de la Loire à ses seuls châteaux.
Au-delà des châteaux, je recommande vivement de prendre le temps de se balader et de visiter les villes de Blois et d’Amboise. Ce sont deux villes vraiment charmantes et agréables à découvrir. Également, pour alterner les découvertes, vous pouvez aussi visiter une champignonnière. On en trouve plusieurs dans cette partie du Val de Loire, notamment à proximité de Saumur. Pour ma part, j’ai visité la champignonnière la Cave des Roches et j’ai particulièrement apprécié cette visite. Elle se situe à un quart d’heure de route du château de Chenonceau.
Enfin, il y a également des vignobles dans la région. Je n’ai hélas pas eu le temps de visiter un domaine mais c’est là encore une idée de chose à faire. Et qui prouve bien que cette partie de la vallée de la Loire ne doit pas être résumée aux châteaux !
Aurélien, du blog Voyage Way
Le Festival International des Jardins de Chaumont :
J’adore aller à Chaumont-sur-Loire. Je plante toujours ma tente dans le camping municipal, au calme, sur une place au bord de l’eau. J’aime profiter de la majesté paisible de la Loire et compter les montgolfières qui animent le ciel. Et puis, chaque année le village de 1100 habitants accueille dans le parc de son château le Festival International des Jardins.
Les 32 hectares du domaine de Chaumont-sur-Loire se divisent en trois espaces : le château, le parc et les jardins éphémères. Le château, construit au XVe siècle, a été la propriété de la famille d’Amboise puis de Catherine de Médicis et de Diane de Poitiers qui lui donna sa physionomie actuelle. Il appartient aujourd’hui à la région Centre-Val de Loire. Le château se visite, mais c’est surtout vu de l’extérieur qu’il révèle toute sa splendeur. Avec la Loire en arrière-plan, le cadre est magique. Ne manquez pas les écuries, un bel écrin avec quelques installations d’art contemporain.
Car le domaine de Chaumont est surtout un musée à ciel ouvert. Dans le parc historique et les prés du Goualoup, un long parcours guide notre déambulation dans la nature. Nous restons à l’affût d’une œuvre d’art dissimulée ici ou là. Les surprises et les découvertes rythment la balade où la culture est en parfaite harmonie avec la nature. Chaque installation, souvent monumentale, questionne la place de l’homme.
L’autre aventure est celle du Festival Internationale des jardins. Chaque année, les artistes invités imaginent et créent un jardin sur une thématique donnée. L’événement est un véritable laboratoire de création contemporaine alliant poésie, nature et beauté. Un magnifique spectacle qui met au-devant de la scène les arts éphémères du jardin et en lumière le petit village de Chaumont-sur-Loire.
Olivia, du blog Guide Wanderlust
Vouvray, son vignoble et ses caves troglodytes :
Les possibilités de visites œnotouristiques ne manquent pas dans le Val de Loire, mais si vous voulez vivre une expérience viticole un peu originale, je vous recommande d’aller faire un tour dans le vignoble de Vouvray, près de Tours, qui est notamment connu pour une particularité assez unique : ses caves troglodytes.
La cave troglodyte la plus impressionnante du vignoble de Vouvray est très certainement celle du Domaine Huet, où il est possible de faire une dégustation de vin exceptionnelle, au cœur d’un incroyable réseau de galeries souterraines historiques creusées dans la roche. J’ai déjà fait de nombreuses dégustations de vin chez des vignerons, mais celle-ci fut la plus inoubliable de toutes ! Durant la visite, vous en apprendrez plus sur les vins de l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) Vouvray, des vins blancs ou effervescents produits à partir d’un cépage unique, le Chenin blanc ou « Pineau de la Loire ». Les dégustations et visites de la cave se font sur rendez-vous uniquement.
Le Domaine Vincent Carême possède également des caves troglodytes mais celles-ci ne peuvent être visitées que durant les portes ouvertes organisées une fois par an. Leurs vins bio valent aussi le détour !
Enfin, un autre lieu immanquable à Vouvray est le Château de Moncontour, qui surplombe la Loire au cœur de l’appellation et dont le vignoble est l’un des plus anciens de Touraine. Le château ne se visite pas mais ses caves troglodytiques abritent le Musée de la Vigne et du Vin.
Emma, du blog Au goût d’Emma
Abbaye de Fontevraud et balade en toue cabanée :
Le Val de Loire est pour moi une région exceptionnelle. Son patrimoine historique est incroyable avec ses châteaux, mais on peut également découvrir son côté nature le long du fleuve. Je me suis baladée dans la région de Saumur lors du festival Festivini qui a pour but de faire découvrir les AOP du Saumurois.
J’ai profité d’un week-end à l’Abbaye Royale de Fontevraud pour découvrir ce coin de la Loire. Fontevraud est une abbaye monastique fondée en 1101 et qui a été dirigée par des abbesses. Plus tard elle devint une prison et accueille aujourd’hui de l’art contemporain. C’est un lieu extraordinaire à ne surtout pas manquer. Si vous avez la chance de séjourner à l’hôtel, vous pourrez même visiter l’abbaye de nuit et seul. N’oubliez pas de visiter le village.
L’Abbaye de Fontevraud est connectée au circuit cyclo-touristique « la Loire à vélo » qui longe le fleuve. Vous pouvez rejoindre le village de Montsoreau labellisé Plus Beaux Villages de France. Promenez-vous dans ses charmantes ruelles aux maisons en tuffeau blanc bordées de fleurs et admirez la vue sur le château et la Loire.
Au pied du château de Montsoreau, nous avons embarqué sur une toue cabanée, une embarcation traditionnelle pour faire une balade le long du fleuve avec dégustation de vin. On glisse sur l’eau et l’on a une autre vision du fleuve : ses paysages qui changent au gré des saisons et des années, sa faune et sa flore. La Loire est un fleuve vivant.
Ingrid, du blog Radis rose
L’estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire :
Déjà tout au long de son parcours, la Loire intrigue et émerveille. Pour terminer sa course en beauté, elle a choisi d’être insolite. Entre Nantes et Saint-Nazaire, son estuaire est jalonné d’une collection d’œuvres et d’installations contemporaines. Chacune à leur manière, elles réinterrogent le territoire et nous permettent de l’appréhender différemment. Au Belvédère de l’Ermitage, à Nantes, la Loire se dévoile merveilleusement. Elle serpente ensuite langoureusement jusqu’à une maison échouée sur les rives de Couëron. Une œuvre à la fois poétique et intrigante que j’aime particulièrement. Plus loin, à Cordemais, une autre maison interpelle. Elle est dressée sur une imposante cheminée. Elle attire les curieux dans une zone délaissée, plus industrielle de l’estuaire. Car au-delà de l’aspect artistique, ce parcours est une occasion de valoriser les différentes facettes de l’estuaire, d’amener les visiteurs à faire un pas de côté.
Certaines œuvres me touchent particulièrement car elles sont des traits d’union entre différents univers. À Lavau-sur-Loire, la passerelle de l’observatoire relie l’Homme à la nature. À Saint-Brevin-les-Pins, c’est la sculpture monumentale d’un serpent qui vient unir l’eau et la terre, le réel et l’imaginaire.
Et si jamais vous êtes en famille, ne manquez surtout pas le jardin étoilé de Paimbœuf. Un pur moment d’émerveillement vous y attend.
Pour parcourir cet itinéraire artistique de 60 kilomètres, tous les moyens de transport sont possibles. À pied, à vélo, en voiture ou en bateau, à vous de choisir le rythme qui vous convient le mieux.
Laura, du blog Les Globe Blogueurs
Ainsi, par les soirs purs d’octobre, lorsque le soleil s’est couché, le ciel d’avant la nuit est envahi d’une blême transparence qui très vite se décolore, jusqu’à donner aux regards qui s’y perdent le vertige d’un vide absolu. Après, la Loire les prend et les attire vers elle ; ils se reposent sur sa surface polie, en éprouvent joyeusement la densité et la couleur ; une alternance de coulées lilas, tièdes encore comme des fleurs au crépuscule, et de minces glacis vert émeraude, extrêmement pâles et froids, mais dont la nuance demeure sensible et franche jusqu’aux limites de son évanouissement. Lorsqu’elle a enfin disparu, la Loire reflète un ciel nocturne et familier, peuplé d’étoiles, et son friselis vivant prolonge à travers la vallée le murmure du vent assoupi.
Maurice Genevoix, Val de Loire terre des hommesJ’espère que ces beaux retours d’expérience vous auront permis de découvrir la Loire sous un jour différent, et pourquoi pas vous donner envie d’aller visiter prochainement certaines de ces régions. D’ailleurs, si vous connaissez quelques pépites entre le Mont Gerbier-de-Jonc et Saint-Nazaire, n’hésitez pas à écrire un petit commentaire ci-dessous, je serai heureuse de vous lire !
Enfin, pour aller plus loin, je vous invite à (re)découvrir tous mes récits de voyage, notamment ma traversée de la France à pied en suivant la Loire, ainsi que l’intégralité de mes conseils aux voyageurs…
Bonjour Astrid,
Je suis, comme on dit, « tombé par hasard » sur ton blog en farfouillant sur le net à la recherche d’infos sur la Loire… C’est qu’il me reste une demi Loire à parcourir… En effet, au cours de l’été 2013 j’ai remonté son cours de Saint-Nazaire à Briare (http://artdupied.canalblog.com/archives/2013/09/16/28029822.html)… Je me prépare maintenant à descendre de la source au pont canal, sans doute début septembre… J’oublie presque de préciser que je fais ça à pied…
Sauf que, sur ton blog, je n’ai pas trouvé que la Loire, et je me demande comment je fais faire pour ne pas passer tout mon été à l’explorer (ton blog, pas la Loire !). En vrac, Compostelle, La via de la Plata, la Suède, la vie en camping-car… autant de croisements possibles…
Sûr qu’on en recause !
V.
Coucou Vincent ! Hehe, merci pour ton commentaire, ça me fait super plaisir à lire ! Avant toute chose, je te souhaite une très belle seconde partie d’aventure, je suis certaine que tu vas en prendre plein les yeux, et en plus tu as fait le choix judicieux d’attendre septembre pour te lancer, j’espère que cela te permettra d’échapper aux grosses chaleurs… Profite bien de chaque instant car tu sais que le temps passe vite même lorsque l’on voyage à pied, et au plaisir de te croiser un jour au détour d’un chemin !
PS: oh la grosse faute … c’est le mauvais TEMPS d’orages qui sévit sur la Sologne qui m’a troublé !
je rectifie donc:
En TANT que ligérien,
sorry
C’est l’un de mes rêves, marcher d’un bout à l’autre de la Loire !
Quelle belle ode à la Loire …
Et que de splendides photos (j’ai flashé sur l’aigrette !)
En temps que ligérien, je suis particulièrement sensible à cette mise en page commune, bravo
bises de papi