Il y a quelque temps, j’ai fait la connaissance virtuelle de Françoise, une pèlerine de Saône-et-Loire, rencontrée grâce aux réseaux sociaux. Nous avons échangé à plusieurs reprises au sujet de mon aventure sur le chemin de Compostelle, mais également sur son Camino, le long de la voie du Puy-en-Velay.
L’histoire de Françoise inspire le respect. Suite à une blessure au rugby, puis à un accident chirurgical il y a déjà plusieurs dizaines d’années, Françoise se retrouve en fauteuil. Des mois de rééducation, de nombreuses interventions chirurgicales, et surtout beaucoup de motivation lui permettront au fil du temps de se remettre debout. Les séquelles sont pourtant bien là : sa jambe droite ne fléchit plus, ce qui l’oblige à boiter – cela entraînant d’autres soucis, notamment au niveau de la colonne vertébrale. Mais Françoise ne se plaint pas et si elle vit sa vie à son rythme, c’est toutefois à 100%.
Le témoignage qui suit et qu’elle a bien voulu nous offrir revient sur sa magnifique expérience sur le Camino : un rêve qu’elle a eu le courage de réaliser, et une belle allégorie entre les difficultés de la vie et celles du chemin, qu’il faut apprendre à surmonter pour aller de l’avant, et vivre pleinement l’instant présent…
Bonjour Françoise. Vous avez marché entre le Puy-en-Velay et Figeac il me semble. Accepteriez-vous de nous dire quelles raisons vous ont poussée à entreprendre une telle aventure ?
Bonjour Astrid, merci tout d’abord de la confiance que vous me faites. C’est un honneur et un grand plaisir que d’évoquer ce merveilleux chemin.
L’aventure sur les portions du chemin de Saint Jacques s’est imposée à moi comme une certitude, une évidence. Il fallait que je fasse mon chemin là et maintenant. J’ai donc commencé à lire, à rechercher, à envisager et le projet à pris forme.
Il y a quelques dizaines d’années j’avais coché la case des choses à faire, pour ce chemin.
C’était une envie, un projet, mais pas encore une priorité.
Pour tenter de ne pas perdre trop de mobilité au niveau de ma jambe droite, j’ai recommencé à marcher en septembre 2018. Au départ je ne pouvais faire que de petites distances (3 à 5 kilomètres). J’ai éprouvé des difficultés mais aussi de grandes satisfactions.
Je ne me suis pas mise en chemin dans le cadre d’une recherche spirituelle, ni pour battre des records. Je ne suis pas partie en pèlerine car je ne peux pas marcher sur de grandes distances. Je suis partie pour découvrir et pour vivre tout ce qu’il me serait possible de voir, entendre, ressentir, recevoir, donner…
Dans nos précédents échanges par mail, vous m’avez parlé de la « magie du chemin ». Avant d’entrer plus dans les détails, voudriez-vous partager avec nous une anecdote un peu fantastique, vécue sur le camino, qui vous aurait marquée ?
Oui la magie du chemin existe, on lui donne le nom que l’on souhaite. Choisir une anecdote est délicat car cela revient à prioriser les moments et le chemin c’est un tout.
Je vais vous raconter la rencontre à Verrières. C’était sur l’étape Saint-Côme-d’Olt à Estaing. Ce jour là il faisait très beau, même chaud. Arrivées en approche du magnifique hameau de Verrières (N.D.L.R. Françoise parle d’elle et de sa fille), nous décidons de pousser un petit peu la marche pour profiter d’un « snack » qui nous était signalé.
Nous entrons dans les lieux. Nous découvrons une charmante demeure authentique au milieu d’un parc joliment aménagé pour recevoir les pèlerins. L’accueil est bienveillant. Nous choisissons une table. Notre hôte échange avec nos voisins en les appelant « Les Bourguignons ». En Bourguignonnes que nous sommes, nous nous présentons et entamons une conversation autour de notre région. Nous évoquons des villes, des villages. Une des 3 personnes semble très bien connaître ces lieux. Nous prononçons chacun des noms de famille qui nous font écho. Puis nous précisons des prénoms. Les personnes nommées sont pour lui la famille de son épouse et pour moi ceux de ma belle famille. Notre voisin de table n’est autre que le cousin de mon mari. François le cousin était là au même moment que moi sur cette portion de chemin et pourtant nous ne nous sommes pas reconnus immédiatement alors que nous nous étions vus quelques mois plus tôt. Pourquoi je ne l’avais pas reconnu ?
Tout simplement parce que pour moi le François que je connaissais portait des cheveux poivre et sel mi-longs. Je l’ai toujours vu très élégamment vêtu avec son inséparable écharpe bleue marine. Je me trouvais à deviser avec un François au crâne rasé, en short et tee-shirt, dégoulinant de sueur. Lui qui n’a jamais été physionomiste ne m’a tout simplement pas reconnue…
Synchronicité selon Jung, hasard, coïncidence ? Je ne choisis pas, je constate, je m’émerveille, j’emmagasine tous ces moments magiques.
Marcher sur le chemin est souvent l’occasion de se dépasser physiquement, mais aussi mentalement. Comment avez-vous vécu ce challenge ? Où avez-vous puisé votre motivation ?
En effet le mental est important sur le chemin. La maladie, le handicap m’ont forgé un fort caractère avec un gros mental. Un mental sur lequel j’ai l’habitude de m’appuyer pour faire face aux difficultés physiques. J’ai eu des moments extrêmement difficiles physiquement, où les douleurs étaient intenses. Mais chaque jour j’avais envie de continuer, d’avancer, de poursuivre un pas après l’autre. J’aime les défis, j’aime découvrir, ce sont mes moteurs sur le chemin comme dans ma vie. Toujours un petit peu plus loin, un peu plus fort.
Rester debout, continuer à avancer, accepter de faire quelques compromis mais continuer toujours et encore. Voir les étapes se dérouler, avoir ce sentiment de transformer petit à petit un projet en une réalité, c’est mon carburant. Réussir jour après jour à parcourir les étapes décuple mon énergie et ma volonté.
Le fait d’être en situation de handicap a-t-il été un frein lorsque vous projetiez d’effectuer un tel voyage, ou au contraire un moteur ? Votre médecin a-t-il été impliqué dans vos préparatifs ?
La situation de mon handicap a été au cœur de nos échanges avec le corps médical, mon médecin et mon kiné notamment.
Eux voyaient mon handicap comme un frein, quand moi je le vivais comme un moteur, un défi, un besoin.
Mon médecin avait la crainte que je ne respecte pas les messages envoyés par mon corps. Pour lui parcourir 300 km sur 16 jours ne lui semblait pas de l’ordre du raisonnable. Il ne cachait pas son inquiétude sur d’éventuelles séquelles qui pourraient en résulter.
Il me disait avec un large sourire que j’étais « frappadingue » , mais au fur et à mesure il a compris que c’était important pour moi et il m’a accompagnée par ses conseils, ses mises en garde. Quant à mon kiné il a été très impliqué dans mon travail de rééducation mais aussi de préparation. Il a accepté de me suivre dans mes demandes de travail plus dirigé, plus intensif. Il m’a apporté ses connaissances sur le choix des « indispensables » de ma pharmacie.
Toujours en ce qui concerne l’avant-voyage, avez-vous dû porter une attention particulière aux différentes infrastructures présentes sur le chemin (et je pense notamment aux hébergements) ?
J’ai dû calibrer, remodeler nos étapes par rapport aux hébergements disponibles. Il était impératif que nous soyons en gîtes d’étape car je ne peux me relever si je suis au sol. Pas de bivouac possible donc.
Début janvier 2019 j’ai commencé à prendre contact avec les gîtes d’étape. La réponse était unanime : c’était trop tôt. Ils me demandaient de reprendre contact avec eux fin avril/début mai. Début avril j’ai repris ce volet hébergement et j’ai été confrontée à une réalité : beaucoup de gîtes étaient déjà complets.
Avoir un parcours complètement bouclé au moment du départ était indispensable pour moi. Je ne pouvais pas prendre le risque de partir sans avoir la certitude d’avoir un hébergement et que cet hébergement soit au maximum à 15/20 km du dernier. J’ai raccourci des étapes quand elles comportaient des difficultés qui sollicitaient trop mon corps.
Cette organisation impose de pouvoir tenir le rythme et de ne rien improviser, ce qui peut être vécu comme une contrainte.
En mai 2019 il y avait une forte fréquentation sur le chemin entre Le Puy et Figeac et nous étions également sur la période des transhumances de l’Aubrac qui attire les foules.
Sur place, avez-vous nécessité une assistance particulière ? Êtes-vous passée par une organisation ? Avez-vous rencontré des difficultés auxquelles vous n’aviez pas pensé ?
J’ai eu l’immense joie de faire cette portion de chemin avec ma fille. Elle a été mon assistante, mon accompagnatrice, mon aide, mon soutien, celle avec qui je partageais, celle qui testait les descentes, celle qui m’aidait à m’habiller.
Pour le retour de Figeac au Puy-en-Velay nous avons utilisé la Malle Postale, tout comme sur une portion de l’étape entre Estaing et Golinhac, car ce jour là fut trop difficile pour moi donc nous avons raccourci en prenant la navette.
En conclusion je n’ai pas rencontré de difficulté particulière, grâce aux échanges préalables nous avions levé et évoqué les éventuelles difficultés notamment en ce qui concerne les hébergements.
Je sais que sur le chemin, vous avez eu tout le temps qu’il fallait pour réfléchir. Vous êtes-vous demandé comment expliquer que nous trouvions souvent le bonheur dans l’adversité ?
Comment expliquer que nous puissions trouver du plaisir, que nous ressentions de la joie, de la fierté, alors que nous devons lutter, souffrir, subir ? Voilà une belle réflexion.
Pour moi une des réponses à cette interrogation est que je n’ai jamais oublié dans les moments difficiles que c’était moi qui m’imposais ce choix, ces difficultés, ces douleurs morales et physiques. C’était mon choix, tout comme j’avais le choix à chaque seconde d’abandonner, de renoncer.
Est-ce que l’adversité nous permet d’être plus heureux, plus sensibles aux bons moments, aux belles choses ? Je ne pense pas que ce soit indispensable.
Trouver et savourer le bonheur dans cette dualité, c’est s’autoriser à ressentir et vivre ces moments doux et douloureux. C’est accepter de les associer. Nous sommes dans une société qui met en avant la beauté, la réussite, qui tente de camoufler les difficultés, les échecs, les douleurs, les moments difficiles que nous traversons presque tous.
Atteindre mon but, constater que j’y suis arrivée, atteste que je suis debout, que je suis vivante, que je suis active, que je peux construire des projets et tenter d’en mener à bien quelques-uns.
Connaissant un peu l’univers du Camino, j’imagine que vous avez eu l’occasion de faire quelques belles rencontres. Y en a-t-il une en particulier que vous pourriez nous raconter ?
Oui de très belles rencontres. Les rencontres de Dominique et Pablo m’ont touchées et j’ai également une pensée pour Didier, François, Jean-René, Marie-France, Marisol, Eric le Québecois, Philippe mon pèlerin local, qui a parcouru le chemin dans sa totalité à deux reprises et qui m’a aidée de par ses connaissances et son expérience, nos hébergeants Marie-Annick, André, Maurice, la Famille Dissac, Christian, et tous les autres…
Dominique ! Do ; nous l’avons rencontré le premier jour sur l’étape Le Puy – Montbonnet. Nous nous sommes rencontrés au gîte. L’homme est grand, il se déplace comme un félin. Il porte le béret et sur son sac est accrochée une canne. Elle est toute de bois, le manche simplement recourbé en guise de pommeau, simple et authentique, comme lui. Il nous fait penser à un berger. Il est tout en retenue, ses paroles sont rares mais intenses. Il parle de ses centres d’intérêt. Il s’est mis sur le chemin pour vivre une expérience de transition entre la fin de son activité et sa nouvelle vie. Son chemin sera cette année là du Puy à Conques. Très régulièrement, sans jamais nous donner rendez-vous, nous nous sommes retrouvés. Alors que nos étapes étaient différentes, nous nous retrouvions. Il m’a apporté son regard sur le chemin que nous construisons et les petits détours que nous imposent la vie. Do m’a fait comprendre que je devais oublier le chemin que je m’étais tracé, accepter et reconnaître celui que j’étais en train de parcourir. Il était là, bienveillant, encourageant, attentif. Une rencontre magique. Je garde sa phrase « n’oublie pas ton meilleur ami, il est là ou là » : en désignant mon épaule et mon cœur.
Quant à Pablo, nous avons échangé pour la première fois à Aumont-Aubrac, lors d’un repas traditionnel autour de l’aligot. Il était au bout de notre grande table. Il était très réservé. Son acolyte Fabien était son parfait opposé, très expressif, très loquace. Pablo nous a concédé qu’il était malade depuis deux ans, sans jamais nommer sa maladie. Il arrivait de Patagonie, d’Ushuaïa plus exactement. Il parlait bas en s’excusant de son français pourtant si littéraire. Il souhaitait rejoindre Santiago et si possible Fisterra. Il émanait de lui une immense douceur doublée d’une grande sensibilité, ses regards parlaient pour lui. Nous nous sommes revus à Saint-Côme-d’Olt et à Saint-Chély-d’Aubrac où nous étions aux mêmes gîtes. À Saint-Chély, il nous a interprété avec un talent immense, une voix prenante, un tango argentin.
Pablo était fatigué depuis quelques jours. Il n’a pas pris son petit déjeuner mais il a souhaité partager ce moment convivial. Nos regards se sont croisés, j’ai vu ses yeux embués de larmes. Sans un mot, je l’ai vu se lever, se diriger vers moi. Il m’a prise dans ses bras. Il n’a prononcé que ces quelques mots « tu vas y arriver, j’ai confiance en toi, mes pensées t’accompagneront chaque jour ». Et il s’en est allé. Je n’ai pu que bredouiller un « merci » plein d’émotion. Je garde le souvenir de sa frêle silhouette qui s’éloigne dans un silence absolu, tellement les émotions étaient palpables. Je garde en moi ces moments intenses que nous avons vécu et accepté de partager, tout en pudeur, si peu démonstratifs que nous sommes.
Aujourd’hui, que retirez-vous de cette expérience ? Qu’est ce que le chemin vous a apporté ?
Près d’un an après, cette expérience sur le chemin m’accompagne au quotidien. Je regarde avec beaucoup d’émotion mes photos, je relis mes notes prises au fil des jours.
Je repense à l’étape des Pyrénées que j’ai parcourue en août dernier, seule cette fois-ci et sur deux jours.
Le cheminement nous permet de nous recentrer sur l’essentiel. Un essentiel que nous portons sur notre dos, qui nous manque dès que nous le posons. L’expérience fut difficile il ne faut pas le nier, j’ai souffert, j’ai combattu, je me suis révoltée, j’ai traversé des périodes de découragement. J’ai dû trouver des solutions, accepter de déroger un peu à mon projet, composer, mais l’essentiel est dans la réalisation. Il est sûrement atypique, mais il existe. Il a une immense valeur pour moi mais aussi pour ma fille, il nous appartient, il nous est commun même si chacune l’a vécu à sa manière.
J’ai compris pourquoi j’ai parcouru ce chemin. Là aussi, comme une évidence, lors de la dernière étape, assise sur ma pierre j’ai réalisé que j’étais venue sur le chemin pour exister pour moi, pour n’être que Françoise. Les personnes que je côtoyais n’attendaient rien de moi. Je ne devais rien, je n’avais rien à produire ou à prouver, juste à vivre ce que j’avais à vivre.
Le chemin m’a apporté un autre regard sur moi, sur ce que je suis capable de donner, sur les limites qui sont les miennes, que je dois respecter et à les faire respecter.
Avez-vous des conseils à donner à un futur pèlerin qui se trouverait en situation de handicap, et qui n’oserait pas se lancer sur le chemin ?
Je n’ai pas de conseil à donner car je crois que chaque handicap a ses contraintes, que chaque personne a ses limites. Par contre OSEZ. OSEZ prendre le risque, même si ce ne sont que quelques kilomètres, quelques jours. OSEZ même si c’est difficile. Vous verrez comme c’est beau et quel plaisir de réussir. Quelle fierté, quelle force vous pourrez en tirer !
Le handicap peut être un obstacle mais ne doit pas être une interdiction absolue. Il faut savoir se donner du temps pour la préparation, prendre en compte tous les petits détails qui peuvent se révéler essentiels pour nous. Il faut se faire confiance, il faut accepter que le chemin que nous construisons soit particulier.
Le chemin n’est pas une course, c’est une respiration différente.
Pendant mon chemin, mes préparations, j’ai souvent pensé à des citations ou proverbes que je vous livre en forme d’au revoir et pour vous remercier. « Ne crains pas d’avancer lentement, crains seulement de t’arrêter » (proverbe chinois). « L’unique moyen de savoir jusqu’où l’on peut aller, c’est de se mettre en route et de marcher » (Henri Bergson). Et celle-ci confiée par une pèlerine à Massip et que j’utilise encore très souvent :
Mieux vaut suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme .
Saint Augustin
Compostelle en situation de handicap, autres ressources :
Si vous souhaitez également effectuer un pèlerinage sur le chemin de Compostelle, voici quelques conseils supplémentaires qui vous aideront sûrement dans vos préparatifs :
- Organismes : L’association Compostelle 2000 organise des séjours adaptés aux pèlerins à mobilité réduite. De même, Handi Cap Évasion, grâce à leur fauteuil tout terrain appelé Joëlette, permet aux personnes étant en situation de handicap de profiter pleinement des plaisirs de la randonnée.
- Matériel : Besoin d’un coup de pouce pour préparer votre sac ? Retrouvez dans l’article suivant tout l’équipement à prévoir pour Compostelle, des vêtements aux petits détails à ne pas oublier !
- Topo-guide : Si vous lisez mon blog depuis quelques temps vous le savez déjà, un guide fait figure de référence sur le chemin de Compostelle, le Miam Miam Dodo ! Concernant la voie du Puy, il est publié en deux parties, du Puy-en-Velay à Cahors, puis de Cahors à Roncevaux. Il contient toutes les adresses pour savoir où manger et dormir en route, le tout sans infos superficielles.
- Inspiration : Toujours en ce qui concerne la lecture, je vous invite à vous plonger dans ma sélection de livres sur le Camino de Santiago.
- Bien-être : Par ailleurs, si vous hésitez encore à vous lancer, n’hésitez pas à lire mon article sur les bienfaits de la randonnée, et celui sur les effets positifs de la nature, cela vous donnera sûrement envie de vous lancer sur les sentiers menant à Compostelle !
- Plus d’infos : Enfin, pour en savoir plus, sachez que j’ai regroupé dans un dossier complet tous les articles de mon blog sur le chemin de Compostelle.
J’espère que le témoignage de Françoise sur son pèlerinage le long de la voie du Puy vous aura donné des ailes pour vous promener un jour sur ce si beau chemin. J’en profite pour la remercier chaleureusement d’avoir bien voulu partager son expérience avec nous !
Et pour aller plus loin, je vous invite à retrouver l’intégralité des articles de mon blog sur la randonnée et l’outdoor, notamment mon retour d’expérience sur le chemin de Compostelle en tant que femme seule…
Bonjour, comment rentrer en contact avec Françoise? Je suis porteuse d’une maladie chronique et je souhaite entreprendre le chemin. Merci pour ces informations riches!
tu es une vrai pélerine Françoise, bravo
Bonjour,
Merci pour cet article intéressant. Cela nous encourage à oser sortir que de rester dans notre coin, c’est motivant. Merci encore.
Oh c’est gentil, merci pour ton commentaire !
merci à vous deux
et pour le texte
et pour les photos splendides
le plus beau de tes blogs !
bises de Papi
Merci c’est gentil, et merci à Françoise surtout ! Bisous